Lutte anti-tabac et cigarette électronique : l’imposture

La cigarette électronique dont nous défendons les couleurs sur ce blog souffre toujours de la petite vendetta médiatique orchestrée par la volonté des grands médias de faire du sensationnel. Nous vous parlons régulièrement de la croisade dont elle est la victime, ce qui procure à ses défenseurs de nombreux arguments pour attaquer les médias, qui tombe souvent dans le grotesque à force d’exagérer leur titre, voire d’en produire de faux. Aujourd’hui, nous vous montrons que la cigarette électronique souffre aussi de mensonge par omission, dont les médias ne semblent pas s’offusquer.

Suite aux diverses études sur l’e-cigarette qui était plus que tendancieuses, et qui laissait croire n’importe quoi aux consommateurs, voici que parait il y a quelques jours une étude sérieuse, complètement passé sous silence dans le champ médiatique. Il s’agit de l’étude du professeur Burstyn, membre du CAASA, un organisme à but non lucratif américain. Pour une fois, notre enquête n’a trouvé aucun lien entre le monde politique, et lobby du tabac et les rédacteurs de l’étude. Travaillant à l’université de Drexel, à l’Ecole de Santé Publique, les chercheurs ont produit des conclusions sans appel sur la vapeur dégagée par l’e-cigarette et par les e-liquides qu’elle contient.

Il s’agit de la première étude générale sur les produits contenus dans la vapeur dégagée par les cigarettes électroniques, et les taux d’exposition maximum aux produits chimiques contenus subit par les usagers de la vapote. Et la conclusion est sans appel. D’ailleurs, mot d’esprit ou non, celle-ci commence par la phrase « Aujourd’hui les fumeurs de cigarette électronique peuvent se remettre à respirer ». On appréciera le trait d’esprit. La seconde phrase est encore plus frappante : « Nous affirmons que les produits contenus dans la cigarette électronique et les vapeurs dégagées sont inoffensifs, autant pour le fumeur lui-même que pour son entourage ».

Si cette étude parait très favorable aux vapoteurs, nous n’avons pas pour habitude de ne pas vérifier nos sources, et comme vous le savez, chez Artdefumer.fr nous plongeons toujours dans les rapports d’étude afin de pouvoir en évaluer le sérieux. Or, pour une fois, il s’agit d’une véritable étude chimique, portant sur l’intégralité des composants de la cigarette électronique et des e-liquides. En effet, c’est près de 9000 substances différentes qui ont été analysé par le professeur Burstyn, excusé du peu ! Là encore, la conclusion est sans appel pour le professeur, qui indique que les niveaux des contaminants auquel est soumis le vapoteur sont insignifiants, bien en deçà des limites qui pourrait engendrer un risque sanitaire. Il apparait de plus, selon l’étude, que la cigarette électronique ne représente pas le moindre risque pour les personnes environnant le fumeur, et s’aventurant sur le terrain politique, le professeur Burstyn affirme qu’il n’existe donc aucune raison d’interdire l’e-cigarette dans les lieux publics, puisque cet argument était le seul légitime au niveau sanitaire.

Sans vraiment investir le champ politique, on sent que les chercheurs du CASAA ont véritablement voulu rétablir des vérités scientifiques sur la cigarette électronique, domaine ou pendant bien trop longtemps on a laissé dire n’importe quoi. Ainsi, Elaine Keller, présidente du CASAA, à indiquer qu’elle avait fait appel aux dons des partenaires du laboratoire pour réaliser cette étude, et que ceux-ci était enthousiaste à l’idée d’un travail réel et concret sur la question. En effet, elle regrettait que depuis des années, seules de minuscules études avaient été faites, qui ne recouvrait que quelque élément du produit, et souvent avec des biais politiques si monstrueux que toute la conclusion de certaine étude ne pouvait même pas être crédible.

Encore un fois, cette étude est d’une qualité remarquable, et saura faire beaucoup de bien au monde de la cigarette électronique. On peut remarquer la qualité d’indépendance du laboratoire dans les conclusions. Insistant à la fois sur le fait qu’aucun, absolument aucun danger sanitaire n’avait été relevé par l’étude de l’intégralité des substances contenues dans la cigarette électronique, l’étude précise quand même que les consommateurs intègrent une quantité substantielles de produits chimiques, que sont le propylène glycol et la glycérine végétale. Il serait donc bon de mettre en place une cellule de surveillance sur ce nouveaux produit, afin d’en étudier les effets à moyen terme. Il n’y a cependant aucune raison logique, scientifique, sérieuse de l’interdire. Il n’existe que des raisons idéologiques et politiques, qui laissent planer un doute quant à leur origine puisque nous pouvons rappeler que toute la guerre menée contre la cigarette électronique à surtout tendance à servir non pas le consommateur, mais son concurrent économique, j’ai nommé le monde du tabac.

Cette étude sur la cigarette électronique démontre encore son sérieux, notamment en revenant sur de grands risques qui avait été annoncés par un laboratoire qui s’était amusé à crier au loup, et déjà à l’époque nous avions pointé du doigt les manques de sérieux fondamentaux dans l’étude, en termes de méthode et de présentation des résultats. Il s’agissait de la première étude mentionnant le formaldéhyde, qui devait selon les auteurs présenter un risque cancérigène certain, puisqu’il était classé en catégorie A par le centre de recherche français sur le cancer. Déjà à l’époque nous avions pointé du doigt que cette pseudo étude ne mentionnait pas les quantités qui avaient été décelées, et ne permettait donc pas de jauger le danger de la cigarette électronique, puisque le formaldéhyde se retrouve dans les tous objets de maison fabriqué à partir de bois aggloméré, et n’est donc dangereux qu’à partir d’une certaine dose, d’une certaine force d’exposition. L’étude du professeur Burstyn revient sur ce phénomène, et indique que les quantités décelées de formaldéhyde sont à l’état e trace, c’est-à-dire en quantité tellement insignifiante qu’elle ne peut représenter absolument aucun risque pour le consommateur.

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