Israël en passe d’interdire la cigarette électronique

Israël pourrait bien rejoindre la liste des états qui auront interdit l’utilisation, la commercialisation et la fabrication de cigarette électronique sur leur territoire. En effet, depuis l’année dernière, les instances politiques de préservation de la santé de l’état hébreu ont décidé de faire rentrer la cigarette électronique dans le carcan des lois contre le tabagisme, homologuant ainsi l’e-cigarette comme un outil analogue à la consommation de tabac classique. Cependant depuis quelques temps, c’est bien la commercialisation même de la cigarette électronique qui est mis en cause. Il semblerait que le gouvernement israélien soit sur le point d’interdire non seulement la distribution, mais également la production même de cigarettes électroniques sur son territoire. La première conséquence directe qui risque de voir le jour si un telle mesure était entérinée par le parlement, serait une disparition totale de tout le langage marketing et commercial autour de la cigarette électronique, ainsi qu’une perte d’investissement totale pour toutes les personnes s’étant aventurés sur le nouveau marché de l’e-cigarette. Il faut noter cependant qu’une lecture attentive des textes nous montre qu’il n’existe pas de volonté de réduire à néant la liberté de consommation personnelle. En effet, les acteurs visés par le texte seraient avant tout les marchands et les industrielles de la cigarette électronique. Cette dernière devrait rester un objet légal en soi, tant qu’elle n’est pas destinée à la commercialisation. Il est amusant, ou désolant, de constater à quel point les raisons avancées par le e-cigarette-lieu-publicgouvernement de Tel-Aviv pour l’interdiction de la cigarette électronique sont dans le déni complet de réalité. En effet, bien que les informations médicales et thérapeutiques sur le domaine des e-liquide aient fait de grands bonds pendant ces derniers mois, avec la parution des premières études scientifiques sérieuses sur le sujet, les opposants à la cigarette électronique se sont encore simplement appuyés sur un risque potentiel pour la santé, au nom de substance cancérigène contenue dans les e-liquides. Rappelons ici que la seule substance cancérigène qui ait pu être décelée dans la cigarette électronique est le formaldéhyde, et que cette dernière n’a été trouvé qu’au stade de traces, c’est-à-dire en quantité infiniment trop petite pour présenter le moindre risque sanitaire (en effet, nous sommes tous les jours soumis à cet élément, par exemple lorsque nous passons à côté d’un meuble en bois aggloméré). La justification d’une telle décision semble bien être le cadet des soucis de l’état israélien, qui semble sur la bonne voie pour interdire la cigarette électronique. Constatons ensemble que si ce pays n’interdit pas la consommation de tabac classique, il envisage d’interdire la cigarette électronique. Ou comment préféré un produit assurément dangereux, à un produit qui ne l’est potentiellement pas du tout. Si le monde ne marchait pas sur la tête, chacun pourrait s’esclaffer devant la teneur des textes en passe d’être ratifié par le parlement. En effet, il est indiqué que les restrictions concernant la cigarette électronique doivent être considérées comme un moyen de sensibilisation du public sur les dangers du produit pour les voies respiratoires et pour le système nerveux. Or, une lecture attentive des textes nous montre qu’en lieu et places de restrictions, il s’agit tout simplement d’une interdiction réelle de la commercialisation. De plus nous pouvons ajouter que concernant la cigarette classique, il serait peut-être temps d’envisager une interdiction de la commercialisation, puisque en l’espèce les conséquences sur le système nerveux et les voies respiratoires ne sont pas une hypothèse mais une réalité concrète, et un désastre sanitaire récurrent. Le second grand argument contre la cigarette électronique qui ressort des textes est plus ou moins valable celui-ci. Considérant qu’il est encore trop tôt pour parler des conséquences à long terme de la cigarette électronique, l’incertitude sur les effets voudrait que l’Etat prône une forme de prudence en termes de politique de santé publique. Mais là encore, il fallait dans ce cas interdire le produit dès le début et empêcher sa commercialisation dès la genèse de cette révolution. Au lieu de ça, les menaces qui pèsent aujourd’hui sur l’e-cigarette dans l’état d’Israël voient le jour après la publication des études les plus approfondies sur la question, et qui nous annoncent justement que les risques d’un effet néfastes sur la santé, à court comme à long terme, sont quasi-inexistants, puisque les produits inhalés par le vapoteur tous connus comme des produits de consommation courante. Pour toutes les autres substances, que l’on peut considérer comme « annexes », les seules pouvant présenter un risque pour la santé n’ont été relevé qu’à une échelle de « traces », c’est-à-dire en quantité infinitésimale incapable de mettre en danger la santé l’utilisateur. israil Ce nouveau coup de boutoir qui pourrait bien survenir concernant la cigarette électronique semble être un avertissement. En effet, les gabegies du gouvernement français sur la question de l’e-cigarette feraient bien de nous mettre en garde, car ils semblent partager une aversion pour la lecture des publications scientifiques sérieuses sur le sujet de la cigarette électronique. Il s’agit d’un cercle vicieux, puisque chaque fois qu’un gouvernement annonce qu’il veut lutter contre la cigarette électronique, il fait tout simplement l’impasse sur toute la littérature scientifique concernant le sujet, donnant ainsi plus de légitimité à d’autres pays pour pouvoir annoncer « qu’on ne connait pas les effets à long terme de la cigarette électronique », ou bien encore que le vapotage serait une « activité cancérigène ». On peut craindre finalement un effet boule de neige, puisque chacun s’autorisant à dire n’importe quoi sur le sujet, il sera finalement très difficile de distinguer le vrai du faux. Nous rappelons à nos lecteurs à cet effet que la cigarette électronique sou sa forme artisanale est un produit qui existe et qui est utilisé depuis près d’une dizaine d’années par des passionnés américains et chinois, et que pour l’instant, aucun effet sur la santé relatif à la vapote n’a pu être décelé chez ces pionniers de la cigarette électronique. Nous ne saurions donc encourager plus nos lecteurs afin qu’ils rejoignent les rangs de la lutte citoyenne qui s’engage au niveau européen pour défendre notre liberté de vapoter.
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